En Corée du Sud, la vague de deepfakes pornographique fait réagir le président Suk-yeol
Le 29 août à 17h17
2 min
Société numérique
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Après l’identification d’une nouvelle chaîne Telegram réunissant 220 000 personnes et échangeant des deepfakes pornographiques, en Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol a appelé publiquement à enquêter et à sévir contre le phénomène.
De nombreux médias du pays ont rapporté ces dernières semaines l’explosion de deepfakes pornographiques, visant très principalement les filles et les femmes – collégiennes, étudiantes et célébrités – du pays.
À la manière des « comptes fisha » où s’échangent photos et vidéos intimes des jeunes filles sans leur consentement, notamment depuis les confinements, de nombreuses boucles Telegram coréennes sont qualifiées en fonction du nom des établissements scolaires des jeunes filles. Elles y sont humiliées par image interposée, rapporte TV5 Monde.
Ces récits ont coïncidé avec l’arrestation du patron de Telegram Pavel Durov en France (il a été mis en examen hier soir), poussant le président de Corée du Sud, pourtant connu pour son antiféminisme, à s’exprimer.
En ligne, des féministes sud-coréennes alertent, sensibilisent et se mobilisent pour essayer de protéger les jeunes femmes de potentiels agresseurs et les aider à faire face.
Le 29 août à 17h17
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 29/08/2024 à 19h01
Il faut déterminer la limite entre messagerie privée et réseau social.
Le 29/08/2024 à 19h45
Respecter l'autre, ce n'est pas si difficile. Ce n'est pas parce que tout le monde régresse que tu dois régresser avec le monde dans le but de t'intégrer, de te faire accepter par un troupeau de salopards.
Le féminisme est un humanisme, il concerne aussi bien les hommes, que les femmes. Il vise non pas à la domination des un.es sur les autres, mais bien à l'équilibre entre les genres. Un équilibre qui respecterait les différences de chacun d'entre nous.
Le 30/08/2024 à 08h31
Et malheureusement la pratique malveillante impunie, qui n'a aucun coût pour ces raclures des bas fonds, n'a que faire de la théorie bienveillante.
Le nerf de la guerre, c'est l'impunité et l'inconséquence de fait.
Sans la double tolérance zéro de l'exécutif/administratif et du judiciaire (stage de sensibilisation, perte des droits civiques, déchéance de nationalité pour les binationaux, etc.), tout n'est que voeux pieux et bons sentiments.
Si la personnification de la justice a un glaive, c'est pour se faire respecter et faire respecter ses jugements. De la théorie à la pratique...
Ceci dit, ces individus sont vraiment des sombres merdes. On est dans ce genre de schéma évolutif : moquerie > humiliation > chantage et/ou extorsion > viol > traffic sexuel (traite humaine)
Puisqu'à chaque étape y'a pas de retour de flammes, l'ivresse de pouvoir et de domination croit toujours plus. Certains individus iront plus loin que d'autres.
Ce n'est que lorsque les choses deviennent extrêmes (viol/meurtre/etc), qu'il y a une "potentiellement" une réponse, et encore pour les cas qui remontent et arrivent jusqu'au terme !
Modifié le 30/08/2024 à 12h15
La haine contre les femmes et encore plus les féministes ans ce pays est alarmante, surtout compte tenu du soft power grandissant qu'ils ont.